Vidéoprotéger sa commune

Vidéoprotéger sa commune

Vous permettre de mieux appréhender le vaste sujet de la vidéoprotection

OBJECTIFS DE LA VIDÉOPROTECTION

1er OBJECTIF : DISSUADER L'ACTION MALVEILLANTE

Il est évident, si l’on se met à la place du délinquant,  qu’il n’ait pas spécialement envie d’être filmé lors de la commission de ses méfaits.

On constate rapidement une baisse des faits de délinquance lorsqu’une commune est vidéoprotégée.

Ce qui n’est pas le cas pour les communes voisines, qui elles, ne seraient malheureusement pas équipées de caméras de vidéoprotection.

- Baisse de la délinquance pour les communes vidéoprotégées

- Et augmentation de la criminalité pour les autres.

Ce déplacement de la délinquance,  c’est que l'on appelle l’effet plumeau.

Vous pourrez d’ailleurs en demander confirmation auprès de vos policiers ou gendarmes qui connaissent très bien ce type de phénomène.

2ème OBJECTIF : IDENTIFICATION DES AUTEURS D'ACTES DE MALVEILLANCE

Si la stratégie d’implantation des caméras et si le matériel est de qualité, les forces de l’ordre pourront facilement identifier l’auteur de faits répréhensibles et/ou le véhicule qu’il aura pu utiliser.

Ces images pourront être remises aux enquêteurs en vu d’identifier et d’interpeller l’auteur, mais aussi à la justice comme élément de preuve

en vu d’une éventuelle condamnation devant le tribunal.

On constate de plus en plus de diffusion d’images de vidéoprotection lors d’audiences dans les tribunaux.

3ème OBJECTIF : PORTER SECOURS

La vidéoprotection va aussi faciliter l’action des services de secours et d’intervention.

Comme par exemple, dans le cadre d’une recherche de personne disparue atteinte d’Alzheimer.

Les images captées vont pouvoir fournir des informations importantes comme l’heure de la disparation, la direction empruntée par la personne, sa tenue vestimentaire…

Autant d’éléments qui vont pouvoir orienter les recherches et retrouver plus rapidement la personne.

RÉGLEMENTATION : LE CODE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE

En France, la vidéoprotection du domaine public et des lieux ouverts au public est très encadrée.

Le Code de la sécurité intérieure y consacre d’ailleurs deux chapitres dédiés à la législation et à la réglementation sur la vidéoprotection.

Le Code de la sécurité intérieure fixe les formalités à accomplir (les obligations et contraintes du responsable du système) et énumère des finalités.

Pour le déploiement d’un système de vidéoprotection, le responsable du système va devoir justifier l’installation de chaque caméra.  L’article L251-2 prévoit 11 cas justifiant et autorisant l’installation d’un système de vidéoprotection.

Les plus fréquents sont la protection des bâtiments publics et la prévention des atteintes aux personnes et aux biens.

Malheureusement, vu le contexte actuel, toute commune peut aussi justifier son installation dans la cadre de la prévention d’actes de terrorisme.

AUTORISATION PRÉFECTORALE

1er OBJECTIF : DISSUADER L'ACTION MALVEILLANTE

La réglementation impose au responsable du futur système de demander l’autorisation à l’autorité préfectoral pour installer des caméras sur le domaine public.

 

Il est donc obligatoire de monter un dossier comprenant notamment :

- Un rapport de présentation

- Un descriptif du dispositif

- Un plan de masse et plan de détail, comprenant des fiches détaillées pour chaque caméra, avec le type de caméra, le support accueillant le matériel, une photo de la future vue de celle-ci…

- Le document d’information du public – Le modèle de panneau informant le public que la commune est vidéoprotégée.

- La liste des personnes qui seront habilitées à accéder aux images…

 

Ce dossier sera transmis en Préfecture et sera présenté à la Commission Départementale de Vidéoprotection.

 

La Commission Départementale de Vidéoprotection siège en Préfecture. Elle est présidée par un magistrat (souvent un substitut du Procureur de la République).

Elle est composée d’un représentant des maires, un représentant de la Chambre de Commerce et d’Industrie (pour les dispositifs de vidéoprotection déployés au sein d’entreprises accueillant du public) et un expert en vidéoprotection.

Des représentants de la police nationale et de la gendarmerie participent eux aussi à cette commission.

 

Les membres vont étudier chaque dossier afin de vérifier s’ils respectent la réglementation.

Après étude, la commission émet un avis favorable ou défavorable sur le dossier présenté.

 

S’il obtient un avis favorable, il sera transmis au Préfet de département qui produira un Arrêté Préfectoral autorisant le système de vidéoprotection.

 

Attention : Cette autorisation est valable 5 ans. Elle doit être renouvelée au terme de ce délai par dépôt d’une nouvelle demande complète.

 

Les délais d’instruction sont en moyenne de 3 à 4 mois, voire parfois plus. Il est donc conseillé de ne pas attendre le dernier moment pour transmettre votre demande de renouvellement. 

CONSERVATION DES IMAGES : 1 MOIS MAX

Votre système va capter des images et les stocker dans un enregistreur pour pouvoir les consulter plus tard, si besoin.

 

En France, la durée de conservation des images issues d’un système de vidéoprotection ne peut excéder 1 MOIS.


Lors de l’installation de votre système et selon la durée autorisée par la Préfecture, nous paramétrons votre enregistreur afin que les images soient automatiquement écrasées dès le délai atteint. 

INFORMATION DU PUBLIC

Sur le territoire national, personne ne doit pas entrer dans le champ d’une caméra de vidéoprotection sans en avoir été avertit en amont.

C’est pour cela que la législation impose l’implantation de panneau informant le public de l’existence d’un système de vidéoprotection.

Ce panneau doit comporter un pictogramme d’une caméra et les coordonnées du responsable du système dans le cadre du droit d’accès aux images.

Ces panneaux sont généralement installés aux entrées de ville.

 

On le constate, encore de trop nombreuses communes installent de tout petits panneaux illisibles.

 

Alors profitons de cette obligation pour aussi informer les délinquants que votre commune est vidéoprotégée. 

RESPECT DES ZONES PRIVATIVES

Lorsqu’une personne est chez-elle ou dans un lieu privé non-ouvert au public, son image ne peut pas être captée par un système de vidéoprotection. 

Si de telles lieux entre dans le champs des caméras de vidéoprotection, un masquage irréversible sera alors intégré dans le système.

Cette interdiction s'applique sur les fenêtres, portes, jardins, etc...

ACCÈS AUX IMAGES RESTREINT

Bien évidemment, tout le monde ne peut pas accéder aux images d'un système de vidéoprotection.

Seules les personnes habilitées par la Préfecture peuvent visualiser les images.

Dans le cadre de leurs missions, les forces de sécurité intérieure peuvent eux-aussi consulter les images de vidéoprotection.


Afin de responsabiliser les opérateurs, lors de nos installations, nous créons un login personnel par personne habilité, qui choisit son propre mot de passe.

METTRE EN PLACE UNE STRATÉGIE

Avant toute installation, il est impératif d'optimiser l'efficacité de votre futur système de vidéoprotection et de mettre en place une stratégie d'implantation des caméras.


Nous vous invitons à prendre contact avec votre commissariat de police ou brigade de gendarmerie. Ils ont une connaissance de votre territoire et de la délinquance, et vont pouvoir déterminer vos besoins en vidéoprotection. 


Les référents sûreté gendarmerie ou police peuvent aussi vous apporter leur expertise technique dans ce domaine, mais également leur connaissance en matière d'investigation judiciaire et ainsi optimiser l'efficacité de cet outil de lutte contre les actes de malveillance.

Si vous souhaitez obtenir plus d'informations

sur la réglementation, la stratégie, les matériels et la mise en œuvre d'un système de vidéoprotection pour votre commune


N'hésitez pas à contacter nos conseillers

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